Bassem Trifi: Ce gouvernement doit partir
L'avocat et vice-président de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), Bassem Trifi a assuré, ce vendredi, que la première version du ministère de l’Intérieur contenait des mensonges et des jugements d’un mineur sans passer par la justice.
"Même L’AMT a assuré que la version présentée par les agents de sécurité était erronée. Les dépassements sont en train de se succéder et face à cette escalade la LTDH a été forcée de réclamer la démission du chef du gouvernement.En février, la LTDH a déjà présenté des facteurs sur la gravité des faits commis par des agents de sécurité. Mais face à cette situation il y avait l’impuissance du chef du gouvernement et l’absence de solutions".
Trifi a ajouté que les agents qui ont tué Ahmed Ben Ammar, ils ont aussi agressé l’adolescent. Ceci nous mène à dire que les dépassements et le non respect des droits de l’Homme est devenue une politique de l’Etat. Le fait de se rattraper en changeant de version et en décidant de suspendre les agents est une action tardive. Il faut passer aux poursuites judiciaires", a-t-il réclamé.
Le vice-président de la LTDH a expliqué que le dialogue a été interrompu au Parlement et ceci a bloqué toutes les possibilités de progressions. Face aux conflits politiques, le peuple s'est retrouvé dans la souffrance et avec un gouvernement en manque de solutions. Nous sommes dans la crainte de la destruction des institutions de l’Etat.... La solution est aux mains du Parlement mais face à l’incapacité de lancer un dialogue il est évident que ce gouvernement doit partir. Le peuple ne lui accorde plus la confiance.
Trifi a estimé que c’est aux députés élus par le peuple de trouver des solutions et une alternative à Hichem Mechichi.